Ludovic Huart



Ludovic Huart, auteur et metteur en scène
Artiste associé TGO 2014I2020
T.06 80 95 32 11
theatre.lagrandeourse@yahoo.fr

Originaire des Ardennes, Ludovic Huart se forme au théâtre – mise en scène et dramaturgie – à l'université d'Aix-en-Provence. Il étudie l'art de l'acteur au Théâtre Antoine Vitez à Aix-en-Provence et à la Friche de la Belle de Mai à Marseille sous la direction de Danièle Bré, Angela Konrad, Sylvie Boutley... et y rencontre Valère Novarina dont l'approche de la scène et son esthétisme (arts plastiques et marionnettes) influenceront ses premières créations. Ludovic Huart met en scène son premier spectacle en 2003 Café d'Edward Bond. Ses études terminées, il fonde en 2003 le Théâtre des mots dits.

En 2005 il oriente son travail vers les nouvelles écritures. Il écrit et met en scène le vol de l'hirondelle, texte publié aux éditions l'Harmattan. Son texte est repéré par deux comités de lecture prestigieux, au Théâtre du Rond-Point à Paris «on a aussi aimé» et au Théâtre National de la Criée à Marseille. Ses écrits, souvent poétiques, sont à ce jour comparés à ceux de l'illustre poète, Arthur Rimbaud (sus. Faim). En 2006, il écrit, met en scène et joue dans les Neiges éternelles, texte adapté de son œuvre je viens d'un pays où la neige ne meurt jamais publié aux éditions ALNA.

Cette création lui permet de participer quelques mois plus tard au Prix Théâtre 13 «Jeunes metteurs en scène». En 2007, finaliste du concours, il présente au Théâtre 13 à Paris purifiés de Sarah Kane et devient l'année suivante metteur en scène membre du jury du concours. 

En 2009, il écrit et met en scène le premier volet d'une tétralogie (Fragments de guerre, Auschwitz et après) j'ai trouvé une pelle pour enterrer ma poupée, texte publié aux éditions ALNA, spectacle créé en résidence au TCM (Théâtre de Charleville-Mézières) et parrainé par la comédienne Giulia Salvatori (fille de la comédienne Annie Girardot et du comédien Renato Salvatori). La même année, il est sélectionné par la Fondation Auschwitz pour participer à un voyage d'études en Pologne dans les camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau I, II et III, en présence de rescapés. En 2010, il met en scène le second volet au TCM ...et si la nuit ne voyait jamais le jour. Il collabore cette année-là avec Aimée Thirion, photographe indépendante Guerre du Liban 2006 – réfugiés à Beyrouth. 

Parallèlement, Ludovic Huart se forme à l'art de la marionnette et devient en 2007 artiste associé à l'Atelier de Création et de Diffusion de la Marionnette. Il coordonne la programmation Jeune Public du Festival Marionnettes en Jardin et adapte plusieurs œuvres de littérature jeunesse dont Pochée, œuvre écrite par Florence Seyvos, illustrée par Claude Ponti (éditions L'école des Loisirs), spectacle soutenu par l'Institut International de la Marionnette à Charleville-Mézières.

Il commence alors à écrire pour la jeunesse. C'est ainsi que de nombreux albums de littérature jeunesse (publiés chez Des ronds dans l'O, Des vilains gamins & Bilboquet) voient le jour. Ils deviennent tous «coups de cœur» par la presse, les libraires, et les lecteurs (Sélection Ricochet). La monstrueuse histoire d'un petit garçon moche et d'une petite fille vraiment très laide, la funeste nuit d'un loup en peluche qui ne devait plus murmurer à l'oreille des enfants, l'épouvantable Noël du vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu, l'abominable carnaval du grand théâtre des monstres, la triste vie des enfants-bourricots qui avaient toujours la mine noire..., sont des albums au titre évocateur qui ont fait à la fois le succès, la notoriété et l'originalité de ce jeune auteur de littérature pour enfants dont l'univers est souvent comparé à celui de Tim Burton.

«Ludovic Huart a, à travers ses contes cruels, en sélectionnant des thématiques jusqu’à ce jour rarement abordées chez les jeunes et en privilégiant des écritures audacieuses, atypiques et engagées, modifié incontestablement l'image du livre pour enfants dont les histoires mêlent toujours cruauté et tendresse, drôlerie et poésie.»

En 2010, il est sélectionné au niveau national par la Communauté de communes Vallée de l'Hérault pour participer à la première résidence d'auteur de 3 mois à Gignac et obtient une bourse de création littéraire pour son projet la funeste nuit d'un loup en peluche qui ne devait plus murmurer à l'oreille des enfants. En 2011, Ludovic Huart adapte son œuvre à la scène, avec le soutien de la Fondation Auschwitz et de la Mémoire de la Shoah à Paris. Aujourd'hui, ses textes de littérature jeunesse sont traduits à l'étranger aux éditions Epix et disponibles dans de nombreux pays (Suisse, Belgique, Luxembourg, Canada, Suède...).

De 2010 à 2013, Ludovic Huart est nommé artiste associé au Festival des arts de la Parole. En 2012, il décide de quitter la région Champagne-Ardenne et la direction du Théâtre des mots dits et part s'installer dans le Golfe de St-Tropez. Il collabore en tant qu'artiste avec le Carré, scène culturelle de Sainte-Maxime et la compagnie Artefact, compagnie associée au Carré, spécialisée dans les écritures numériques.

Ludovic Huart fonde en 2013 la Cie Théâtre de la Tête de l'art à Sainte- Maxime. En 2015, la compagnie devient Compagnie associée au Théâtre de la Grande Ourse à Fumay.

En 2014, Ludovic Huart est nommé directeur du Théâtre de la Grande Ourse - TGO, artiste associé 2014/2020.

En 2015, il écrit et met en scène la fascination du chaos.

En 2017, Ludovic Huart écrira pour le théâtre "Sans-dents" dont une première lecture sera proposée dans le cadre de la saison 2016/2017 du TGO.






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